One Piece Rainbown
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 [Flash Back]: Doc Q dans l'équipage.

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Marshall D. Teach
« El Muerte »

Marshall D. Teach


Masculin Messages : 10

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MessageSujet: [Flash Back]: Doc Q dans l'équipage.   [Flash Back]: Doc Q dans l'équipage. I_icon10Dim 3 Jan - 17:54


    La nuit commençait à recouvrir l’île de son manteau ténébreux. Une épaisse couche nuageuse accentuait inexorablement l’obscurité grandissante… Un vent glacial se leva et prit possession des lieux. Des flocons de neige virevoltaient au gré des rafales plus ou moins amicales qui les déposaient sur le toit des maisons de ce petit village. Les trois hommes qui venaient de pénétrer dans la rue principale n’étaient résolument pas du pays. Ils ne semblaient pas menaçants, malgré leurs accoutrements originaux et parfaitement inadaptés : un noble habillé d’une cape noire surmontée d’un chapeau intriguant discutait avec un homme dont les habits fins et colorés contrastaient avec son teint de porcelaine. Ce visage laiteux mettait en valeur le troisième personnage qui leur emboîtait le pas : un grand et costaud barbu, chevelu et complément débraillé : chemise ouverte, manche retroussée et pantalon adapté à des températures autrement moins vigoureuses.

    Ils avançaient tranquillement, tout en se dirigeant, semblait-il, vers le bar le plus proche. Ils venaient de dîner chez Tesu, un restaurant convivial que les pêcheurs locaux affectionnaient tout particulièrement. Le repas avait été un régal, après des jours de disette sur le navire. Le rhum servi s’était lui aussi révélé excellent. Barbe Noire et ses compagnons cherchaient désormais un endroit pour terminer cette soirée qui avait si bien commencé. Leur dévolu se jeta une taverne austère de l’extérieur mais qui se révéla être accueillante à l’intérieur. L’atmosphère était résolument tourné vers la fête et tous ses avatars. Barbe Noire laissa plusieurs dizaines de milliers de berry dans les caisses du tavernier en l’échange de ses meilleures bouteilles de rhum. Le « local », dont la canne à sucre était cultivée sur l’unique parcelle dépourvu de neige sur cette île hivernale (encore une anomalie climatique de Grand Line…), proposait des arômes de fleurs, de végétaux et de fruits inconnus que les papilles de Teach appréciaient au plus haut point. Le capitaine des pirates de Barbe Noire, avec son rire original et communicatif, s’était fait de nombreuses connaissances autour du bar. Les hommes écoutaient quelques unes des aventures que le pirate se plaisait à raconter. Il y narrait souvent ses propres exploits, en éludant certains aspects qui auraient pu engendrer des questions fâcheuses, et avait toujours un franc succès. Les histoires de Barbe Noire mêlaient l’excitation de l’inconnu, la quête d’objets incroyables, des combats dantesques et des rencontres surprenantes. Du rire aux larmes, de la joie à la peine, Teach n’avait pas son pareil pour aiguiser les sens des personnes l’écoutant. Entre deux rasades de rhum, il diffusait un parfum de rêves à accomplir et de volonté que ceux qui l’écoutaient voulait partager.

    Soudain, un bruit sourd éclata au fond du bar, immédiatement suivi d’une onde de choc dont la puissance détruisit nombre de tables et de chaises et fit voler plusieurs malheureux aux quatre coins de la pièce. Barbe Noire se retourna et profita du souffle de l’explosion pour se rafraichir le visage. Son sourcil droit se haussa. Il comprit rapidement ce qui venait de se passer. Un engin explosif avait été enclenché et avait libéré sa terrible puissance. Le bar ressemblait maintenant à un chaos organisé : des corps jonchaient le sol, baignant dans leur sang et dans le rhum qui se mêlait au liquide vital pour mieux le diluer. Les tables demeuraient grossièrement à leur place habituelle, un pied ou deux en moins. Les plus proches du foyer de l’explosion, en revanche, ne ressemblait plus à grand-chose. Des morceaux de bois en bouillie aux cadavres calcinés des anciens clients, rien, dans un rayon de cinq mètres n’avait été épargné. Une odeur de brulé régnait désormais dans la pièce et une fumée incommodante tentait vainement de s’échapper par le plafond. Des hommes criaient, tandis que d’autres, temporairement sourds, restaient sur place, comme d’inertes statues de pierre.

    Tout à coup, non loin de la zone sinistrée, un homme recouvert d’un épais manteau laineux surmonté d’un vieux chapeau noir se leva, murmura quelques mots inaudibles, tomba une première fois, se releva difficilement, tomba derechef, rampa quelques instants et se leva une nouvelle fois. Il réussit pourtant à atteindre l’escalier et, à la force de ses bras, se hissa hors de la taverne. Les expressions faciales des locaux restants étaient figées. Tous, à l’exception des pirates occasionnels, avaient reconnu le terrible Doc Q, appelé « La Faucheuse ». Un authentique médecin terroriste natif de l’île, se prenant pour un des rouages du destin de ses compatriotes. Il testait ainsi sur ses semblables de passage diverses méthodes pour rejoindre l’autre monde, comportant toutes une part d’aléa, afin de LE laisser décider. Sa méthode d’aujourd’hui n’était guère originale mais plutôt efficace : il avait proposé quelques instants plutôt des bouteilles remplies d’alcool de cerise. L’une d’elles – et seulement une – était pleine d’un liquide explosant au contact des sucs gastriques présents dans l’estomac humain. Il n’avait distribué que six bouteilles sur les seize qui remplissaient son panier, qui n’en contenait que deux mortelles. Mais les deux hommes qui en avaient pris trois chacun n’étaient plus que poussière désormais. Doc Q utilisait ses breuvages et autres fruits améliorés sur des visiteurs ou des marins de passage. Il évitait aujourd’hui les habitants de l’île mais cela n’avait pas toujours été le cas. Par le passé, il avait en effet perpétré des crimes horribles, à base de plats à l’apparence succulente mais dont certains ingrédients ne figuraient dans aucun livre de cuisine. Il avait commencé par utiliser des champignons vénéneux de façon très classique, en omelette, pour finalement étudier les sciences agronomes et se pencher vers l’intégration subtile de ces mortels ajouts.




    Doc Q caressa son cheval et décida de le monter, sans avoir oublié quelques stimulants verbaux murmurés à l’oreille auparavant. L’homme au teint pale sauta sur sa monture… qui s’écroula immédiatement sur le sol, tirant la langue et gémissant de fatigue. La faucheuse et l’équidé restèrent dans cette bizarre position durant plusieurs minutes. Au bout d’un certain temps, le cheval réussit à se lever péniblement et entama
    une marche qui semblait mettre ses articulations face à une terrible épreuve. L’improbable couple disparut quelques instants plus tard.

    A l’intérieur, le tavernier et quelques hommes valides pansaient les blessés et nettoyaient la salle. Tous ne pouvaient que constater l’incroyable violence de l’explosion et déplorer une méthode aussi traitresse que dévastatrice. Certes, aucun local n’était mortellement blessé mais plusieurs auraient très certainement des séquelles à vie. Personne n’osait faire de commentaires de peur de représailles dans un futur pas si lointain. C’est alors que Barbe Noire prit la parole :

    « Qui est- cet homme qui vient de sortir ? »

    Le silence, déjà pesant, devint rapidement malsain. Une atmosphère lourde donnait l’impression d’écraser les clients et le tavernier, comme si une tacite loi de l’omerta empêchait quiconque de répondre à la
    question. Barbe Noire regarda ses amis et jeta un œil désinvolte sur le patron du bar. Ce dernier détourna le regard. Les histoires joyeuses de Teach, racontées quelques instants plus tôt, étaient désormais bien loin. Le pirate se racla la gorge, but son rhum dans un verre désormais fêlé et reprit la parole :

    « Dîtes-moi où je peux le trouver ! Et je vous en débarrasserai ! »


    Un quidam leva les yeux des détritus qu’il balayait. Il s’avança vers ce nouveau messie. D’une voix tremblante, il répondit à la question du plus grand buveur de rhum qu’il avait jamais vu :

    « Il s’appelle Doc Q. Mais ici, nous l’appelons « La Faucheuse ». »


    Il regarda autour de lui, nerveux, mais quelques hochements de têtes approbatifs le rassurèrent quant au récit qu’il s’apprêtait à narrer. Il commença.

    « Autrefois, c’était un homme bon et juste. Il naquit sur cette île et y resta toute sa vie. Enfant, il était chétif et souvent malade. C’est à cause de ces MALADIES à répétition qu’il décida de consacrer son temps à la médecine, pour soigner les autres. Malheureusement, dès qu’il put exercer, une terrible épidémie s’abattit sur notre île. Hommes, femmes, enfants, le virus n’épargnait rien. C’était comme si une volonté supérieure décidait de qui devait vivre et de qui devait mourir. »


    " Ou se trouve t-il? "


    « Quelque part dans les montagnes gelées. Personne ne sait vraiment où. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il apparait de temps à autre, avec son cheval, encore plus malade que lui, et que ses apparitions sont généralement synonymes de mort. »

    Les pirates regardèrent leur interlocuteur et lui demandèrent où se trouvaient ces fameuses montagnes. Le tavernier intervint et leur expliqua comment se rendre dans ces lieux tout en les mettant en garde quant à la dangerosité de leur expédition prochaine. Les pirates remercièrent leurs temporaires compagnons de boisson et s’éclipsèrent, laissant les habitants régler les questions de nettoyages et d’enterrement des visiteurs tués.

    A l’extérieur, une tempête d’une force non négligeable avait pris possession des lieux. Suivant les indications qui leur avaient été données, Barbe Noire et ses compagnons empruntèrent la route gelée au nord-ouest du village. Un vent violent les accompagnait dans leur marche, les poussant ou les ralentissant selon son bon vouloir. Des flocons de neige glacés s’immisçaient dans leurs vêtements et recouvraient leurs têtes. La visibilité partielle, due au rideau neigeux qui tombait du ciel, ne les aidait guère. Cependant, quelques heures plus tard, les montagnes gelées apparaissaient plus imposantes, signe qu’ils se rapprochaient, inéluctablement, de leur destination. Leur chemin jusqu’au pied des montagnes ne connut aucune embûche particulière : ils parlèrent peu, le vent masquant leurs voix, et se réfugièrent ainsi dans leurs pensées. Barbe Noire se voyait déjà Roi des Pirates, sa fidèle équipe dans sa garde rapprochée, buvant du rhum sur Rough Tell, le One Piece à côté de lui. Il lisait la gazette dans laquelle les journalistes louaient les louanges de celui qui avait trouvé le fameux trésor, vaincu tous ses ennemis avec une force incroyables et une intelligence surprenante. Auger se voyait élu meilleur tireur d’élite au monde. Il avait réussi à construire une arme dont les balles pouvaient faire le tour du monde et toucher sa cible. Lafitte, quant à lui, avait réussi à lancer un mouvement d’ultra-violence au niveau mondial. Les gens s’entretuaient
    joyeusement, dansant, chantant, prenant exemple sur leur illustre modèle. La fin de la tempête et leur arrivée aux montagnes stoppèrent leurs aventures intérieures. Barbe Noire prit alors la parole :

    « Ces montagnes sont donc le repère de notre ami. Il nous fait désormais trouver celle avec la tempête perpétuelle.


    _ Il semble que ce soit celle-ci, annonça Auger, pointant sur arme en direction de la-dite montagne.


    Sans mot dire, ils avancèrent de concert vers leur prochain lieu de rendez-vous. A mesure que la montagne grandissait, ils pouvaient apercevoir l’anomalie climatique qui régissait son sommet : un amoncellement de nuages pleurant des flocons de neige balayés par un vent d’une violence inouïe. Une espèce de crème chantilly de l’enfer empêchait de distinguer la structure même de la montagne. Quelques heures plus tard, transis par le froid environnant, les pirates entamèrent une ascension qui allait se révéler beaucoup plus éprouvante qu’ils ne l’avaient imaginée.Des dizaines de chutes et blessures diverses plus tard, ils arrivèrent sur un plateau qui semblait être la dernière étape avant le venteux sommet qui demeurait caché par son excroissance climatique. Exténués, ils se reposèrent durant de nombreuses minutes. Ils souffraient d’engelures aux pieds et aux mains, certaines parties de leurs corps étaient devenues insensibles et leurs visages ressemblaient désormais à des statues de glace dont seules les pupilles pouvaient bouger. Barbe Noire résolut ses problèmes à grand renfort de rhum. Il en proposa à ses amis qui l’accompagnèrent volontiers. Le capitaine défia le sommet et sa venteuse barrière naturelle. Les trois hommes partirent alors à l’assaut du monstre. La pente s’accentuait à mesure qu’ils progressaient. Le vent augmentait son intensité et les flocons glacés devenaient de plus en plus nombreux. La visibilité faiblissait pas après pas. Lafitte s’appuyait sur sa canne, Auger sur son arme démesurée, Teach, pour concurrencer ses deux compagnons, s’aidait de deux bouteilles de rhum, une dans chaque main. Trois heures plus tard, alors que l’équipage semblait perdu, une porte en bois se découvrit à eux au détour d’une corniche enneigée. Ils s’y engouffrèrent rapidement et refermèrent derrière eux.

    A l’extérieur, la tempête redoublait d’intensité. A l’intérieur, un silence apaisant contrastait avec les hurlements d’un vent qui tentait désespérément de s’introduire dans ce repère atypique. Les murs en pierre étaient taillés grossièrement et nombreux excroissances menaçaient d’érafler les imprudents. Des flammes disposées stratégiquement agrémentaient les murs qui captaient ainsi un peu de chaleur. Le couloir dans lequel les pirates se retrouvaient semblait s’éterniser et même Auger n’en voyait le fond. Fatigués mais toujours motivés, les trois comparses s’avancèrent dans la montagne. C’est alors qu’ils arrivèrent dans une pièce immense, éclairée mais dominée par la pénombre, qui offrait un spectacle étonnant : une gigantesque table de travail occupait presque entièrement l’espace. Des fioles contenant du liquide aux couleurs criardes de rouge, de vert et de jaune s’empilaient dans une confusion nécessairement structurée. Un système bouclé imbriquant des tuyaux et des tubes de verre, des poulies et une armée de rongeurs courant à en perdre haleine dans des roues de bois tirants des câblages dominait la table par sa complexité, sa taille et le bruit étrange de machinerie qui en émanait. Des fumées colorées s’échappaient de certains tuyaux, des coupelles de fruits classiques ou originaux remplissaient le reste de l’espace vide.

    Tout à coup, une toux rauque sortit les pirates de leurs interrogations. Sortant d’une cavité jusque là invisible, un bipède s’avançait vers eux en titubant. Il ressemblait plus à un ours qu’à un homme mais, à mesure qu’il s’approchait, les nouveaux hôtes de la caverne reconnurent celui que les habitants appelaient la Faucheuse.

    « Qui êtes-vous ? » lança-t-il à ces violeurs de propriété.

    « Nous sommes les Pirates de Barbe Noire et je suis le capitaine de petit équipage que tu vois là. Un homme nous a raconté ton histoire, après ton intervention dans le bar du village portuaire. Et ça m’a plus. Ze ha ha ha. »

    Doc Q regardait les trois alternativement, jaugeant la force et la dangerosité de ses ennemis. Des pirates qui avaient gravi cette montagne méritaient le respect. Mais ils ne devaient pas être des hommes tout à fait normaux pour avoir réussi cet exploit. Doc Q fut soudain assailli par une redoutable et sonore quinte de toux. Il s’écroula sur le sol et des tremblements s’emparèrent de son corps. Lafitte sourit en regardant l’homme se tordre de douleur. Auger restait et impassible. Seul Barbe Noire semblait éprouvait de la compassion pour celui qu’il considérait déjà comme un futur membre de son équipage. Le malade se releva pourtant quelques instants plus tard et regardait les trois hommes comme si rien ne s’était passé. Il se dirigea alors vers la droite, observant les intrus et suivi du regard par les pirates. Il se saisit d’une corbeille de fruit et se dirigea vers le capitaine de cette petite flotte. Il lui tendit alors la corbeille, signe qu’il lui offrait l’un des fruits de celle-ci.

    « Prends-en un et mange-le. »

    Barbe Noire hésita une seconde puis, s’en même regarder la corbeille, prit un fruit et le croqua à pleine dent.

    « Hum, s’exclama-t-il, délicieux !


    " Le fruit que tu manges était le seul, dans cette corbeille, à ne pas être chargé. Tu en aurais pris un autre, tu seras mort en ce moment ! "


    _ Ze ha ha ha, il faut croire que j’ai de la chance, hein, Auger ? »


    Ce dernier acquiesça sans mot dire. La Faucheuse regarda alors Barbe Noire droit dans les yeux :

    « Que veux-tu ?


    _Et bien, je trouve que notre équipage a besoin d’un médecin. Non seulement, tu exerçais cette profession, mais, en plus, il se trouve que tu as des talents cachés qui m’intéresse tout particulièrement. Je suis donc venu te demander si cela t’intéressait de faire parti des Pirates de Barbe Noire ! »


    Doc Q toussa et réfléchit. Quelques secondes plus tard, il annonça :

    _Personne ne doit m’empêcher de poursuivre mon rêve, celui de créer un explosif d’une puissance telle qu’il pourrait faire disparaitre n’importe quelle île. Si quelqu’un devait se mettre en travers de mon chemin, il le regretterait.


    _ Ze ha ha ha ! Personne ne t’empêchera de réaliser tes rêves ici ! Ze ha ha ha ! »


    Une créature bleue sortit de nulle part, chancelante, les jambes faibles, elle s’approchait des pirates. La Faucheuse dit alors :

    _ Et mon cheval vient avec moi ! »

    Décidément, GrandLine était toujours un océan aussi surprenant : non seulement les éléments demeuraient de facétieux compagnons mais les rencontres maritimes ou terrestres apportaient toujours leur lot d’imprévus. Glacés jusqu’aux tréfonds de leurs êtres par un air ambiant saturé en eau froide, les habitants de ce village ne pouvaient en la circonstance que faire le rapprochement entre le climat morose et les troubles qui venaient d’agiter leurs institutions au point de presque les faire vaciller. Tous ces grand pirates qui soudain disparaissais de GrandLine, permettait à Teach de montrer une sourire inquiétant.Très peu d’éléments avaient en effet filtré, et les personnes au courant qui demeuraient s’étaient montrés extrêmement discrets à ce sujet, fournissant des explications vagues et presque fuyantes à ceux qui leur avaient demandé plus amples informations.

    A présent, J'ai une mission pour toi Laffite...Je voudrais que tu partes à Marijoa...Tu es le seul à connaitre ce genre de lieu, et c'est pour cela que l'homme adéquat pour cette de mission, c'est toi ...Zhahahahaha !!

    Le Capitaine prouvait, par ces phrases où se soulageait, en s’épanchant, le flot amassé de ses capacités, que les diagnostics moraux sont plus malaisés à porter que les autres. L’esprit du Pirate demeurait l’une des voies les plus impénétrables après celles du Seigneur, tant la logique de cet individu divergeait de celle du Bienfaiteur. Il avait beau entretenir un journal de bord reprenant ce genre d'informations, en plus d'acheter quotidiennement la gazette maritime officielle, il se désintéressait pleinement de tout cela. Vivre au jour le jour en profitant de ce qui se présentait à lui constituait davantage son credo, si bien qu'il avait pour priorités des choses bien futiles enfin presque. Entre autres choses, le fait de remplir son estomac aussi abondamment que possible ... Assouvir sa gourmandise et se régaler le palet n'était pas un vain mot pour l'ancien Nakama de Barbe Blanche...Sa mémoire l’aidait à analyser les situations, nourrissant ce que l’expérience nous apporte. Se relâchant un faible instant, ses prunelles closent ne regardaient plus le corrompu. Ne faisant plus qu’appel à son raisonnement, Marshall ne se laisserait pas déconcentrer plus longtemps par le bruit hivernal... En devenant Shinbukai, rien ne pourrait l'arrêter...Enfin qui pouvait se mettre en travers de son chemin? Toutefois, il fut bien vite déçu par la tournure prise par les évènements. Aucun de ses ennemis ne parvint à le faire ployer, ni même à l'inquiéter un temps soit peu. Fort heureusement pour lui, l'ennui qui en découlait ne l'amena pas à se relâcher. Que du contraire, il en développa une forme d'arrogance et une confiance en lui-même des plus accrues. Lui restait la volonté ainsi que la ardeur pour donner un sens à ces duels qui constituaient son quotidien, tel qu'il l'avait souhaité. Lui-même en était parfaitement conscient et les choses lui convenaient telles quelles. C'est dans cet état d'esprit qu'il se repassa en mémoire le film des derniers mois écoulés, film dont il était bien sûr l'acteur principal. Etant un rêveur dans l'âme doublé d'un soliste hors-pair dans l'exercice de son "talent", il avait pour habitude de procéder de la sorte afin de se remettre en question et de tirer partie des moments venus et à venir, sans se laisser prendre de court. Il ne cherchait pas vraiment à s'entourer d'hommes de confiance, ce mot qui ne faisait pas partie de son vocabulaire. Par contre, s'adjuger l'alliance de Nakamas comme Auger n'était pas pour lui déplaire. Tout naturellement, d'ailleurs. Après tout, des exécutants consciencieux et minutieux étaient idéaux pour mener à bien ses plans de conquête de l'une ou l'autre choses. Et force est de constater que cet homme, appelé à rallier ses rangs, disposait du profil adéquat : un travail irréprochable, net et sans bavure, une force indéniable, assassin de sang-froid, ... Il n'était donc pas étonnant de voir Barbe Noire en faire sa priorité, alors que son ambition ne cesse de s'accroitre.Le moment était donc venu de mettre les voiles, au propre comme au figuré, et de monter au Monde qu'une nouvelle ère se prépare.

    Indigo: Barbe Noire
    Bleu : Auger
    Olive: L'homme du Bar
    Vert: Laffite
    Rouge: La Faucheuse.

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Yoshikuni Hiro

•.x Capitaine des Twins Moons

Yoshikuni Hiro


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MessageSujet: Re: [Flash Back]: Doc Q dans l'équipage.   [Flash Back]: Doc Q dans l'équipage. I_icon10Mer 6 Jan - 14:34

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