Plus fort que lui. Plus imposant que sa propre volonté. Plus écrasant que ses plus bas instincts...l'envie de Takoyaki avait subitement prit possession du jeune James. Véritable chef d'œuvre de l'art culinaire, rien ni personne ne pouvait s'évader de la prise du délicieux plat sur notre personne, et James ne faisait pas exception à la règle. Délaissant ses fonctions administratives et les tâches que lui avait imposées la marine, le jeune Bennett s'était laissé enivré par le délicat parfum des Takoyaki d'Onizuka-kun. Voluptueux et apaisant, cette odeur avait emplit au plus mauvais moment les narines du jeune homme pour communiquer à son cerveau les souvenirs de ce met rappelant le goût du Paradis lui-même et certainement les plus beaux moments d'un marine digne de ce nom, le traînant de force vers le Centre Ville du Village pour sustenter cette envie non-fondée, mais oh combien oppressante. Certes, il avait tenté de se libérer de l'emprise de la cuisine d'Onizuka en déployant toute sa concentration et les divers moyens appris durant son entraînement pour faire face à toute tentative de corruption ou de déblatération, ses défenses n'avaient semble-t-il par suffit à le prémunir du pouvoir des Takoyaki. Il avait beau tenté de se raisonner et de se remettre au travail...mais rien à faire, il avait été arraché de la réalité du monde pour pénétrer dans le seuil du repos et de la plénitude que représentait le petit étalage d'Onizuka. Alors qu'il était pourtant pressé par une quelconque mission de la plus haute importance pour la pérennité de la marine, James avait dévalé les marches de la tour avec une rapidité et une excitation rappelant l'excitation d'un enfant en attente de la sortie des classes pour fuir les responsabilités lui étant maintenant inculquées, au profit des jeux et péripéties de l'enfance. Sans prendre garde aux différents obstacles se dressant entre lui et son objectif, notamment plusieurs membres du Conseil des Anciens qui avaient dut s'écarter avec hâte du chemin de James, il s'était tout bonnement lancé à la course, abandonnant les tâches lui ayant été incommodées par son tout nouvellement acquis statut de membre du Cp9.
Jeune et sans expérience, plusieurs avaient à de nombreuses reprises contesté sa prise de pouvoir au sein du Village au détriment de certains marine à l'expérience grandement vantée...et au passé bien moins trouble. En charge d'un des postes les plus prestigieux de la marine depuis maintenant quelques mois, il avait pourtant sut démontrer aux différents marine compromettant son autorité quellées étaient ses attentes quant à leur personne...et ceci sans la moindre délicatesse. Dur et froid à de nombreux égards afin d'assujettir sa prise de pouvoir au sein du Village, James avait dut à de nombreuses reprises faire fît de sa véritable personne afin de mettre de l'avant son statut de Cp9...mais aujourd'hui, une pause s'imposait. Au diable le protocole et les nouvelles tâches lui tombant dessus toute la journée durant, il se lâcherait. Depuis maintenant si longtemps il ressentait l'envi de s'échapper de ses fonctions pour retrouver sa jovialité passée, l'odeur des Takoyaki n'avait été que le déclencheur d'une pulsion bien plus profonde et insatiable de liberté...même si cette liberté débutait par la dégustation d'une bonne portion de Takoyaki.
Mué par la quête insatiable de tout homme vers la liberté, le jeune homme traversa au pas de course les différents dédales du marché pour trouver enfin le lieux de prédilection pour se sustenter. Tournant à gauche, dérivant vers la droite, courant sur plusieurs mètres, évitant et tournoyant autour des passants stupéfiés de le voir dans un tel état...James trouva enfin l'objet de sa quête. Un minuscule kiosque rappelant vaguement un petit bar où seulement quelques sièges déserts se dressaient à l'attente du premier client, le tout joliment séparé de la foule par un rideau abritant par la même occasion les individus du Soleil tapant du désert. À la vue de ce petit bout de Paradis, un petit sourire s'afficha sur les lèvres du jeune homme qui ralenti sa course afin de savourer le moment où enfin il atteindre ce but qui depuis maintenant plus d'une heure accaparait la moindre once de sa conscience. Se dirigeant vers le kiosque à la manière d'un conquérant ayant trouvé la terre promise, James prit place devant Onizuka, le Cuisinier Officiel de Takoyaki du village. Petit et mince, Onizuka n'avait rien d'un marine et s'était très vite tournée vers une autre discipline requérant cependant tout autant de talent que la précédente. Faible de constitution, arborant des lunettes aussi épaisse que les vitres du bureau de l'Amiral et une peau d'un blanc pratiquement incohérent avec l'environnement du désert, seul le sourire du cuisinier à l'âge intemporel semblant être un bon présage du plat qu'il s'apprêtait à vous servir.
-James-sama...quel plaisir de vous revoir. Il y a maintenant bien longtemps que je ne vous ai pas vu traîné par ici. Votre nouveau poste de Cp9 vous aurait-il tellement monté à la tête qu'il vous a fait oublier le pauvre petit cuisinier que je suis ?
Toujours aussi jovial, un petit sourire sur les lèvres et son expression faciale figée dans une bienveillance pratiquement surhumaine, Onizuka dégageait une confiance et une aura de sureté qui mettait à l'aise quiconque l'interpelant et ne laissant pas la moindre place à la possibilité d'envisager la moindre mesquinerie dans ses propos. Plus impressionnant encore, cette jovialité semblait être des plus communicatives et à peine assis, James souriait déjà de la même manière que son interlocuteur.
- Onizuka-kun...tu sais bien que ces formules de politesse ne conviennent pas au lien que nous entretenons l'un vis-à-vis de l'autre. Et détrompe-toi, le tout nouvellement membre du Cp9 que je suis ne cesse ne penser aux mets exquis que tu apprêtes et dont tu me combles...seulement, certaines obligations m'empêchent de me rendre à ton kiosque à la moindre occasion.
- Je suis heureux d'apprendre que tu es toujours le même James et j'imagine que ce sera dont toujours la même portion de Takoyaki que je te servirais aujourd'hui alors ?
- Ta perspicacité légendaire ne te fait encore une fois pas défaut Onizuka...
Agrémentant ses propos par un nouveau sourire emprunt d'une sincérité rare chez le marine, James laissa aller le Chef préparé le plat qui lui mettait l'eau à la bouche depuis le début de la journée. Plus agréable encore, alors que le cuisinier s'affairait à ses fourneaux, il pouvait enfin retirer le son katana et savourer le petit moment de répit auquel il avait enfin droit. Les deux bras derrières la tête, soutenant cette dernière dans un angle orienté vers le ciel, James savourait la paresse à laquelle il avait dut renoncer pour le plus grand bien du village dans une position qui surprendrait le premier venu au courant de la position du marine à l'allure aussi décontracté.
Après s'être rempli la panse avec tous les Takoyaki d'Onizuka James avait réfléchi longuement à la décision qu'il allait prendre, il savait qu'il devait le faire, il voulait seulement être dans la Marine surtout dans le Cp9 pour connaitre les 6 styles du Rokushiki, maintenant qu'ils étaient acquis, il pouvait partir, s'il voulait il pouvait déserter tout de suite, ne jamais retourner à Enies Lobby, mais le problème c'est qu'il avait écrit à une lettre disant qu'il partait, cette lettre était destinée à son seul ami au sein de la marine, il fallait récupérer cette lettre avant qu'il ne soit trop tard. Onizuka remarqua l'anxiété de James.
Que ce passe t-il James, tu m'as l'air patraque ?
J'ai pris une décision....
Après cette phrase Onizuka savait ce que James allait lui dire, l'assiette qu'il avait dans les mains lui glissa pour se détruire sur le sol, les morceaux d'éclats se dispersa partout autour du vieux Onizuka, la peur et l'inquiétude se faisaient ressentir sur son visage.
Tu....tu...n'est pas serieux !!!! tu...tu te rends pas compte dans quoi tu te four si tu le fais, tous les marines voudront ta peu !!!
Et alors !!! tout le monde me déteste déjà, comme ça ils auront une raison pour...n'essaye pas de m'en dissuader j'ai déjà pris ma décision
Bon...promet moi deux choses...la première c'est que tu dois revenir me voir si tu dois aller sur Grand Line, j'aurai quelque chose à te donner. La deuxième chose c'est de ne pas mourir, quoi qu'il arrive...
Je te le promets..
Après cette promesse James se leva, il laissa plus de berry que prévu, attrapa son katana, le placer sur son flanc droit et commença sa route en tant que solitaire et d'ennemi envers la Marine, ce qu'il voulait ce que son ami ne donne pas la lettre à un sous-amiral sinon James aurait une horde de marine à ses trousses, mais il savait que cela n'allai pas être impossible, il se dirigea au port et monta dans un bateau clandestinement vers une destination inconnue...
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Sujet: Takoyaki quand tu nous tiens 
Mar 29 Déc - 23:14
