Whiskey Peak, nous voilà!! [Terminé]

La cabine était sans dessus-dessous. Les affaires étaient répandues sur le sol en une masse informe. Le coffre était presque vide et il allait falloir plusieurs heures pour ranger un tel foutoir. Mais malgré cela, impossible de mettre la main dessus. Une goutte glacée commença à couler le long de la nuque de Rain. Il les aurait perdues ? Impossible ! Il y tenait bien trop pour les avoir bêtement égaré. Peut-être était-ce lors de la tempête de la semaine dernière.... Il est vrai que le bateau tanguait tellement que les affaires avaient volées dans tout les sens. Elles avaient peut-être glissées quelque part.... Rain ferma les yeux et tenta de se concentrer quelques instants et surtout de faire cesser les battements incessants de son cœur qui commençait grandement à s’affoler. Il joignit ses deux mains et utilisa son pouvoir, le Kaizou Kaizou no Mi. Ce fruit permettait de changer la forme de tout ce qui l’entourait dans un rayon de 15 mètres environ. Il utilisa cette technique pour agrandir au maximum les pieds de son lit qui commença à s’élever vers le plafond. D’un mouvement rapide et précis, il se retrouva à plat ventre pour regarder en dessous. A part de la poussière et une chaussette qu’il croyait disparue depuis longtemps, il n’y avait rien. Il laissa le lit reprendre son aspect initial et il souleva son armoire. Le résultat ne fut pas vraiment plus positif. Enfin, si, un petit peu plus puisqu’il y avait retrouve un billet de 20 berrys. Il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait là, mais c’était toujours ça de gagné. Pourtant, son cœur se remit à s’affoler. Il souleva le coffre en dernier espoir mais n’y trouve rien de plus qu’un tas de poussière. Ce vide qui se trouvait dans ses yeux lui tordait l’estomac un peu plus au fur et à mesure qu’il rétrécissait le champ de ses recherches. Apres avoir cherché trois fois aux mêmes endroits, il se jeta sur son lit, une boule au fond de la gorge.

**Mon dieu....je les ai perdues..... Quel gâchis, je n’en ai pas fait de reproduction. Hey mais....**

Il se releva d’un coup et resta assis sur son lit, fouillant au fond de ses pensées. La dernière fois qu’il y avait touché.... c’était lorsqu’il avait construit l’Iron Ship, il y a trois semaines de ça. Il était sur le port de Logue Town, en train de fignoler les dernières retouches à apporter au vaisseau lorsque Raiga lui avait dit de venir pour aller boire un coup à la taverne. Et alors il les avait rangées... dans la poche de sa veste de chantier ! Mais oui ! Il suffisait qu’il mette la main dessus. Bon sang ! Pourquoi avait-il envoyé ses fringues valser à travers toute la pièce ? Il allait mettre une heure à retrouver sa veste maintenant. Allez au boulot, de toute façon, il allait bien devoir ranger. Pfff tout était salit en plus....

Après trois bons quarts d’heure nécessaire au rangement total de la pièce, Rain les tenait enfin entre ses mains. Toutes les notes de ses parents à propos des nouvelles technologies pour optimiser le rendement et les capacités d’un navire. Cela avait plus de valeur encore que le One Piece lui-même à ses yeux. Ses parents avaient accumulés tout leur savoir faire et toutes leurs idées dans ces simples feuilles de papier. Des armes aussi puissantes qu’extravagantes, des mécanismes de rangements des voiles, de propulsions.... Certaines notes parlaient de Dials. Rain ignorait de quoi il s’agissait. Ses parents avaient accumulés beaucoup d’expérience et de connaissances en partant régulièrement visiter les autres îles. Certaines inventions étaient totalement irréalisables ou presque, mais certaines théories demandaient à être approfondies. Et c’est le chapitre sur la canonnerie qui l’intéressait plus particulièrement. Sa mère avait émis l’hypothèse que la concentration et la pression sur la poudre à canon pouvait en améliorer les effets et surtout sa rapidité d’exécution. Un système se basant un petit peu sur la technique de la dynamite.

Rain attrapa une liasse de papier, sa plume et son encrier et s’enferma dans sa chambre en demandant à ne pas être dérangé. Il s’affaissa sur sa chaise et commença ses calculs. Il fallait être très précis, une trop grosse ou trop puissante utilisation de la poudre et le canon risquait d’exploser. Une utilisation trop saccadé et le fer risquait de fondre, très peu certes, mais assez pour tordre légèrement le canon et dévier les boulets. L’art de créer de nouvelles armes demandait beaucoup de précision, de connaissances et surtout, la partie la plus amusante, d’expériences. Il fallait bien vérifier à la fin si les résultats théoriques sont possibles à mettre en pratique. Quelque fois, tout explose et on recommence. Ca pouvait sembler décourageant, mais Rain adorait les explosions et les réactions bizarres. Parfois même, le résultat dépassait toutes les espérances. Rain se souvint que son père avait créer un canon qui avait une telle puissance que le boulet était censé traverser un mur de béton de 1 mètre d’épaisseur en faisant un rond parfait. Le résultat avait été que le mur avait littéralement explosé en milliers de morceaux. A vrai dire, le canon aussi avait explosé et il ne restait plus qu’un grand trou dans le sol là où se tenait l’arme quelques secondes encore auparavant. Quand au boulet, on ne l’a jamais retrouvé. Son père était alors désemparé de s’être trompé dans ses calculs, mais Rain était en train de sautiller dans le cratère. Du haut de ses 8 ans, il n’avait encore jamais assisté à un spectacle aussi amusant.

-Ouais, si jamais ça explose, je pourrais toujours offrir le canon aux adversaires hahaha !!!

Il avait besoin de décompresser, cela faisait maintenant plusieurs heures qu’il était en train d’emmagasiner des calculs compliqués joignant la force, la pression, l’énergie et la résistance des matériaux. Son cerveau était en train de se mettre en grève et il ne parvenait plus à réfléchir correctement. Il avait besoin d’une pause. Il posa sa plume et se leva avant de sortir sur le pont.

Le soleil le frappa en plein visage et le réchauffa. Bizarrement, il faisait froid dans sa cabine. Il se posa sur sa chaise longue et regarda Raiga qui s’entrainait. En vérité, ses yeux étaient tournés dans cette direction mais son regard était perdu dans le vide. Un peu plus loin Swift et Chika vaquaient à leurs occupations. Le temps était un peu venteux, mais la mer restait d’huile. Que demander de plus ? Rain s’adossa la rambarde et ferma les yeux. Il ne lui fallut que quelques secondes pour s’endormir.

C’est le bruit des mouettes qui le réveilla. On ne devait pas être très loin d’une île pour que ces volatiles se promènent au dessus de leur embarcation. Il s’étira et se releva. Dormir par terre n’était pas une très bonne idée pour ses lombaires mais ca faisait du bien quand même. Il rentra et se rassit pour essayer de se replonger dans ses recherches. Mais il restait dans l’impasse. Comment faire pour avoir une meilleure cadence de tir ? A chaque fois, il fallait attraper un boulet, le placer, placer la poudre à canon, une nouvelle mèche et attendre que la mèche ait finit de se consumer. Cela prenait un temps fou. Il fallait presque quarante secondes entre chaque tir. N’étant que quatre à bord, en cas de combat naval, ils risquaient de ne pas être très dangereux pour les navires adverses. Il attrapa ses dés et se lança dans une partie de 421 en solitaire. Cela lui passait le temps et lui visait la tête. Souvent, il réfléchissait mieux après. Il attrapa les dés et les serra dans sa main. Il plaça sa main verticalement et les laissa tomber un par un en ouvrant un petit peu la main, par à-coups. D’un qu’un dé s’échappait, il refermait la main, regardait le chiffre et rouvrait la main en priant pour que le prochain soit bon. Il recommença ce procédé à plusieurs reprises jusqu’à sauter en l’air hurlant !

-Ca y est !!!!!!!

Non, non, il n’avait toujours pas fait 421, mais il venait de trouver un système qui résolvait tout ses problèmes. Une colonne verticale laissant tomber les boulets un par un, comme il venait de le faire pour les dés. Il serait ainsi possible de tirer des dizaines de boulets sans avoir besoin de recharger. A près chaque tir, un boulet tomberait directement au fond du canon et serait prêt à être propulsé à son tour. C’était génial, Rain se mit à dessiner avec une frénésie nouvelle qui accompagnait toujours ses découvertes. Croquis, schémas. Les esquisses s’accumulèrent sur la table. Le même procédé permettrait de ne laisser qu’une certaine quantité de poudre à canon du réservoir. Quand à la mise à feu, il suffisait de compresser très fort la poudre. Ainsi, il suffirait d’une petite chaleur pour que le tout explose. Une simple flamme placée sous l’orifice du canon et... BOOOOOM ! Voilà le boulet qui s’envole à une vitesse prodigieuse. Rain était impatient d’essayer ce qu’il venait de trouver. Il fonça en direction de la cale où se trouvait le stock de boulets de canons de l’équipage. Il attrapa cinq boulets et les déforma, les étirant et les fusionnant pour former l’armature métallique du canon. Avec cinq autres boulets, il augmenta l’épaisseur des parois du canon afin de supporter l’explosion du tir. Puis, il créa le fameux chargeur qu’il remplit du reste des boulets. Il parvint à en faire rentrer vingt-cinq avant d’atteindre la capacité maximale du chargeur. Il emplit le second chargeur de poudre à canon et mit en place le mécanisme de répartition fractionnée de la poudre. A chaque fois qu’il tirait sur le manche, une petite quantité de poudre tombait et un des boulets se mettait en place dans le fond du tube. Après quelques essais, Rain trouva comment faire tomber la quantité exacte de poudre voulue. Il voulait essayer immédiatement. Il se mit donc à pousser son invention en direction du pont pour pouvoir effectuer des tirs dans la mer.

-Quel imbécile. J’aurais du le créer directement à l’extérieur. C’est vachement lourd !!

Il continua à pousser jusqu’à ce que ce petit bijou face front à l’océan de Grand Line. C’était parfait. Rain attrapa son briquet et alluma la petite flamme au dessous du compartiment à poudre. Il regarda ce qu’il y avait aux alentours du bateau. Pas grand-chose, de l’eau en majorité, fallait un petit peu s’y attendre en même temps. Ha si, il y avait une muraille de pierre qui émergeait de l’eau. Rain attendit un petit peu que le bateau soit juste en face et visa la roche. Il tira le manche, dévia de quelques degrés, retira, dévia à nouveau... A la fin, il avait tiré huit fois de suite et la muraille était entièrement détruite. Après avoir modifié légèrement le système de rotation du viseur afin de pouvoir changer de cible en quelques instants, il était fin prêt. Son invention était finalement prête. Il avait hâte de la réitérer pour en équiper le bateau. Grâce à ce canon, ils allaient gagner énormément en puissance d’attaque en cas de conflit naval. Il ne lui restait qu’à lui trouver un nom. Canon mitraillette... Tireur en série.... Non, il avait trouvé !

-Voilà le Rifle-canon !

Whiskey Peak, nous voilà!! [Terminé] Sanstitre2mr

Whiskey Peak, nous voilà!! [Terminé] Sanstitre2mr

Alors que l’ingénieur finissait d’installer sa nouvelle invention à l’avant du bateau, il aperçut une île à l’horizon. Ca y est, on arrivait à Whiskey Peak, la première île de Grande Line. Il était temps, après une semaine, Rain commençait à s’ennuyer. Il savait que Whiskey Peak était une île extrêmement chaleureuse d’après la réputation qu’elle avait sur East Blue. Les gens étaient agréables et généreux pour les personnes qui arrivaient et débarquaient chez eux. Rain avait hâte d’être entourés de tout ces gens accueillants. Il appela Raiga et Chika et leur montra ce qu’il venait de voir. De toute évidence, leur premier escale était imminente et tombait à point nommé car ils commençaient à manquer de vivre et surtout de rhum. Depuis presque quarante-cinq minutes, il n’y avait plus la moindre goutte d’alcool sur le navire !

-On est sauvés, les gars, Whiskey Peak est en vue !!!!!!!

Après quelques minutes, Swift dirigea le bateau en direction de l’île et ils débarquèrent. Cela faisait bizarre de poser les pieds sur le sol après tout ce temps passé à tanguer. Rain avait presque le mal de terre. C’était vraiment étrange et il dut s’asseoir un instant. Enfin, ils étaient arrivés, c’était le principal.

[HRP] Le navire est désormais équipé d'un Rifle-canon sur la proue. Marque déposée par Maniko&Cie. [/HRP]

Rain leva les yeux et vit que l’île était recouverte de gigantesque cactus qui occupaient plus de la moitié de la surface habitable. Le soleil brillait fort dans le ciel et se réfléchissait sur les épines. Il faisait beau et très chaud, c’était vraiment agréable. Il secoua la tête et se releva. Il marcha quelques secondes dans le sable, pied nus, laissant les grains se faufiler entre ses orteils. Ils étaient obligés de rester sur cette île jusqu’à ce que le LogPose mémorise le champ magnétique de l’endroit. Seulement alors, la petite aiguille sera attirée par le champ magnétique différent le plus proche, c'est-à-dire la prochaine île. C’était comme ça que fonctionnait cet instrument qui était le seul moyen de se repérer sur Grand Line. Sur cette gigantesque mer, aussi appelée la « route de tous les périls », les boussoles ne fonctionnent pas, les nuages et les étoiles ne sont pas fiables, le climat peut changer en quelques instants.... Il est donc impossible de se repérer par autre chose que le LogPose, imperturbable. Le seul inconvénient de cet outil salutaire, c’est que le temps de mémorisation était variable et indéfinissable. En gros, ils devaient patienter à chaque nouvelle étape, mais sans savoir combien de temps durera le processus. Cela pouvait durer entre une heure et une semaine. Peut-être même plus qui sait. Rain s’était toujours demandé ce qui se passait lorsque l’on arrivait au bout de Grand Line. Peut-être l’aiguille repartait dans l’autre sens... Seuls quelques personnes pourraient le dire, c’était Gold D Roger et son équipage.

L’ingnieur trouva un endroit bien ensoleillé et s’allongea confortablement après avoir enlevé sa chemise pour en faire un oreiller de fortune. Son bronzage n’était pas parfait et il devait y remédier au plus vite avant de devoir repartir. Le son des vagues venant s’écraser sur les cactus était fort et presque assourdissant, mais il faudrait bien plus pour empêcher l’ingénieur de s’endormir. A vrai dire, seul un Buster Call pourrait l’empêcher de sombrer dans la délicieuse paresse. Il ferma les yeux et laissa son esprit divaguer.

Soudain, il sentit que le soleil disparaissait. Mince, si son corps n’était pas entièrement exposé au soleil, son bronzage ne serait pas uniforme et ce serait vraiment moche. Il ne pouvait pas se permettre d’avoir une tâche. Il ouvrit paresseusement les yeux et sursauta. Une petite fille était penchée au dessus de lui et le regardait avec de grands yeux ronds. Rain se redressa d’un seul coup et enfila sa chemise en vitesse, légèrement gêné. Lorsqu’il eut finit de se rhabiller, de se défroisser et de retirer le sable qui se trouvait sur ses vêtements, il se retourna en direction de la fillette.

-Euh...Je peux t’aider ? Pourquoi me regardes-tu comme ça ?

L’enfant portait de grandes lunettes qui lui couvraient plus de la moitié du visage et son visage était encadré par deux longue nattes qui lui descendaient au dessous des épaules. Ses joues étaient parsemées de taches de rousseurs qui lui donnaient un air vraiment attendrissant. Ses vêtements étaient assez ressemblants à ceux d’une fée ou d’une princesse. Surement un déguisement pour un jeu dont les enfants avaient le secret.

-Bonjour monsieur, vous ne seriez pas un pirate par hasard ?

Rain hésita un instant et jeta un œil aux alentours. Comme il s’en doutait, il sentit de nombreuses présences aux alentours, cachés derrière les rochers ou les collines. Il faisait surement une bêtise, mais il avait bien l’intention de dire la vérité.

-Oui, je suis un pirate aux ordres de Raiga Drop. Où il est passé celui-là d’ailleurs ? Euh....Raiga ?

A peine avait-il dit qu’il faisait effectivement partie de la piraterie que tous ceux cachés aux alentours sortirent en hurlant. Rain se mit en position de défense, prêt à sa défendre en priant pour que Raiga ne soit pas loin, mais il changea d’attitude en voyant que les citoyens de Whiskey Peak étaient en train de brandir des pancartes avec écrit « Bienvenu » et « Welcome ». Apparemment, ils l’accueillaient avec beaucoup d’enthousiasme, comportement très inattendu de la part de civils. En principe, ces personnes avaient peur des pirates et les fuyaient comme la peste. Rain et Raiga n’étaient pas du genre à piller et à détruire comme le faisaient certains enfoirés, mais la réputation de « pirates sanguinaires » était une étiquette inévitable à tous ceux qui voulaient devenir pirates. Mais ici, les pirates semblaient être accueillis en héros. Un homme s’approcha de lui et lui proposa un repas gratuit. Rain hésita, c’était peut-être un piège.

-Et la boisson est gratuite et illimitée.
-Je marche !

Rain ne pouvait décemment pas refuser une distribution gratuite d’alcool, c’était cotre ses principes les plus fondamentaux. Il se laissa donc guider à travers les sentiers jusqu’à découvrir la ville principale. Le pirate se dit que vu la taille de l’île, il s’agissait de l’unique ville du territoire. Les gens autour de lui chantaient et lui tendaient des morceaux de gâteaux et des amphores de vin pendant que d’autres le portaient en triomphe. C’était étrange, mais il n’allait certainement pas s’en plaindre. Il arriva finalement dans une grande maison et fut déposé sur de grands canapés très confortables. Des gens jouaient de la musique tandis que d’autres dansaient. Plusieurs femmes s’approchaient du pirate en se dandinant pour lui apporter des fruits ou des chopes de rhum. Certaines tentèrent même de le charmer mais il déclina leurs propositions. Rain ne s’intéressait pas aux femmes, ce n’était pas du tout de son gout. Il se contenta de danser et de chanter toute la soirée en buvant le plus de rhum qu’il pouvait avant de s’effondrer. Sa tête lui tournait, il avait surement un petit peu trop forcé sur la boisson. Mais il se demandait vraiment où étaient passés les membres de son équipage. Il espérait qu’ils s’amusaient au moins autant que lui. Les gens étaient vraiment amusants ici. Soudain, il fut prit d’une grosse fatigue et demanda où il pouvait dormir.

-Venez cher pirate. Nous avons de nombreuses chambres d’amis que nous pouvons mettre à votre disposition. Vous désirez passer la nuit seul ?

De nombreuses femmes se mirent en rang pour tenter de satisfaire le jeune homme.

-Non merci, je resterais seul pour cette nuit, merci quand même.

Il attendit que tout le monde lui ait souhaité une bonne nuit, ferma la porte et se glissa dans les draps. Comme il n’était pas à l’aise, il retira sa chemise mais eu beaucoup de mal tellement sa tête lui tournait. Il y arriva finalement et la lança à l’autre bout de la pièce, juste devant la porte. Quelques instants après, il tombait dans un sommeil de plomb.

Il est quatre heures du matin, la lumière est éteinte dans toute la ville, mise à part la salle de banquet. Tout les habitants ce sont réunis et se tiennent devant la porte de l’imprudent qui a débarqué sur l’île. Les habitants de cette île étaient des chasseurs de pirates en vérité et ils avaient l’habitude de saouler les pirates fraichement arrivés sur Grand Line et après de les assassiner pour récupérer leurs richesses. Cela faisait des centaines d’années que cette organisation nommée la Baroque Work œuvrait et plusieurs milliers de pirates avaient déjà périt sous leurs coups. Chaque épine des cactus géant était en vérité une pierre tombale dressée à la mémoire des pirates tombés dans ce piège. En principe, les pirates se laissaient avoir facilement, buvaient à ne plus tenir debout et devenaient des cibles faciles pour les chasseurs. Et ce soir, c’était Rain qui s’était fait avoir. Le chef de l’organisation avança en silence et fit un signe pour que tout le monde se tiennent prêts. Il tourna lentement la poignée et poussa le battant. Mais la porte résista et il continua à pousser en vain. Impossible de l’ouvrir, quelque chose coinçait. Il se mit à donner des coups d’épaules, laissant tomber toute discrétion pour tout miser sur l’effet de surprise.

Rain s’éveilla en sursaut en entendant de grands chocs sourds contre la porte. Il fronça les sourcils et se leva d’un coup. Mon dieu, quelle cuite. Il ne se sentait pas bien, il était encore tôt et il n’avait pas du tout finit de décuver. Soudain, il reprit ses esprits, on était e train d’essayer de défoncer sa porte. Il se leva d’un bond et s’approcha. Sa chemise bloquait la porte et il entendit des cris de haine de l’autre coté. Il attrapa sa chemise et ouvrit la porte à la volée. Un homme d’une carrure imposante s’effondra sur le sol. Il avait surement tenté de défoncer la porte et n’avait pas eu le temps de s’arrêter. Rain secoua la tête et se laissa lentement emplir par la colère. Ces brutes avaient complètement ruiné sa magnifique chemise. Elle était déchirée et couverte de traces noires. Impossible à remettre. Ca, ils allaient le payer, il en faisait le serment. Il fronça les sourcils et la porte se déforma pour créer des pieux qui s’élevèrent dans toute la pièce. L’homme qui était tombé à terre n’eut pas le temps de se relever avant de se faire avoir. Rain était furieux. Il s’avança vers le couloir et hurla.

-Bandes d’hypcorites ! Vous vous permettez d’imposer votre sentence à des gens dont vous ne savez rien ! MAIS POUR QUI VOUS PRENEZ-VOUS ???!!!!!!

Tour à tour, les chasseurs de pirates se faisaient empaler par des pieux qui provenaient des portes ou bien écrasés par les murs qui les entouraient. En effet, il ne fallait jamais défier Rain en intérieur car tant qu’il était entouré de matière, il pouvait attaquer et se défendre à volonté. Alors lorsqu’il avait un toit au dessus de la tête, il pouvait attaquer de tout les cotés à la fois. Le pirate avança en regardant le reste de ses agresseurs s’enfuir en hurlant. C’était souvent pareil avec les organisations, les membres comptaient sur le nombre pour gagner, mais dés qu’ils se rendaient compte que le combat risquait d’être dangereux, la solidarité n’existait plus et chacun tentait de sauver sa peau. Le harpentier vit soudain un homme s’enfuir au loin, parmi la foule. Il se mit à courir le plus vite qu’il put et attrapa une pierre qu’il modela pour en faire une sphère parfaite. Il continua à courir et la lança en direction du garçon. Il le manqua, mais le mec se retourna pour voir où était son poursuivant. Erreur fatale ! Il trébucha en voulant regarder derrière lui et Rain eut le loisir de le rattraper. D’un coup, la terre s’éleva et lui recouvrit les jambes afin de l’immobiliser totalement. Le pirate s’approcha, le regard mauvais.

-Non, pitié, ne me tuez pas !

L’ingénieur se pencha, lui enleva sa chemise et l’enfila. Il en profita pour jeter un petit regard à la musculature du garçon. Pas très intéressant.

-Tu n’en vaux pas la peine. Il n’y a que ta chemise qui m’intéresse et elle est pile à ma taille.

Il serra le poing et la masse de terre se referma sur les jambes du chasseur qui craquèrent de façon morbide. Il ne voulait pas qu’on lui mette un coup de dague dans le dos quand il repartirait. Il jeta un coup d’œil autour de lui et remarqua qu’il n’y avait vraiment plus personne. Ils avaient tous fuis. Vraiment pitoyable, aucun fierté. En joignant leurs forces, vu leur nombre, ils auraient largement pu vaincre Rain, mais leur groupe n’était pas soudé et il n’y avait pas la moindre solidarité entre ses membres. Le résultat était édifiant, une grande partie était morte tandis que le reste avait fuit, la queue entre les jambes. Rain se frotta douloureusement les muscles. Il était encore un petit peu saoul mais ca allait mieux quand même. Il se mit à marcher en direction du port où le bateau se trouvait toujours. Le soleil n’était pas encore levé et la brise qui se faufilait sur son torse était très fraiche. C’était vraiment agréable.

Lorsqu’il arriva près du bateau, il n'entendit pas le ronflement caractéristique de son frère. Très sonore et très impressionnant. Raiga n'était donc pas dans sa cabne, ou en tout cas, il ne dormait pas. Chika était toujours sur le pont, comme à son habitude mais cette fois-ci, il dormait, les bras croisés. Il allait en direction de sa chambre lorsqu’il sentit une présence dans son dos. Il y avait un homme en direction de la plage qui se tenait là, immobile, dans l’ombre. Rain se retourna et le regarda pendant quelques secondes. Il ne pouvait pas voir son visage, mais rien qu’à sa posture, il put voir que cet homme était bien plus fort que ces imbéciles qu’il venait de vaincre.

-Toi aussi tu veux m’affronter ? Dans ce cas, je suis ton homme.

Les pirates de l'équipage du capitaine Raiga Drop venait d'arriver à bon port, sur l'île de Whiskey Peak. Le jeune homme n'avait jamais visité cette île, mais son père oui. Il se demandait si quelqu'un sur cet île connaîtrais son père et pourrais lui en dire plus sur son aventure de pirate, sur sa vie... Puisque les parents du jeune homme moururent alors qu'il était très jeune, et sa survie fut un pure miracle. Il sortait du navire, vêtue d'un haut blanc avec un gros trait rouge qui traversait celui-ci. Il portait un short court et ses cheveux étaient bien coiffé. Son sabre dépassait de derrière son dos de quelque centimètres, au moins cinq. Il marchait tranquillement les mains dans les poches, laissant le bateaux derrière. Rain venait de partir juste avant Swift, et donc celui-ci juger qu'il pouvait faire comme lui. C'était une drôle de sensation pour le jeune au cheveux blanc de poser les pieds sur la terre ferme. Ses pas étaient quelque peu dérangé, mais rien de trop grave. Il entrât dans une petite forêt, les arbres étaient plutôt petit, mais pour Swift ils étaient grand au vue de sa petite taille. Il sortit de cette petite forêt, pour arriver devant un petit village ou les habitants semblaient être chaleureux et amicaux, et donc il décida de se rapprocher. Les bâtiments étaient tous fait de pierre beige, tous de la même forme. Il y avait de son cotée droit un bar, tout le monde le regardait entrée dans se bar comme si ils voulaient qu'il le fasse. Il s'assit a table, penchant sa tête vers le bas pour qu'on ne puisse pas le voir. Mais même le gérant le fixait. Il commanda une petite bière, posant de l'argent sur la table. L'homme accepta l'argent, puis posa le verre. Il allait boire un coup, quand soudainement il tomba sur le sol, le noir prenant place !

* Merd... Pensait t-il, alors qu'il tombait au sol. Ne perd pas ! *

Il était donc au sol, endormis. Des hommes vêtue d'une cape noir emportèrent le corps du pirate pour l'amener à l'autre bout du village. Ils entrèrent dans une grotte bien caché, ou se trouver une bonne dizaine d'homme. Ils posèrent le petit garçon au sol, attendant qu'il se lève. Mais pourquoi l'avait t-il assommé? Pourquoi ne le tuait t-il pas ? On le découvrirais prochainement !

« Accel »

En moins de temps qu’il ne le fallait pour le dire, mon corps commençait à pomper plus de sang qu’il ne le fallait, mes muscles s’excitaient. Alors que mon adversaire m’observait, mon corps produisit des mouvements des bras tournoyant mes mains, puis m’arrêtant. Cela semblait bête, mais j’attirais son attention. Quand j’eus finit je bougeais, mais utilisant une vitesse hors du commun, pour le surprendre. Pour lui, je me trouvais encore devant lui, le fixant tel un félin observait son gibier. Mon corps avait bougé, laissant une image rémanente à ma place du à ma vitesse. Apparaissant devant lui, mon visage se trouvait à environ une dizaine de centimètres du sien. Puis d’un petit bond il reculait. A ce moment précis après huit seconde au plus grand son image rémanente se dissipait finalement.

« Je cherche juste des pirate sconvenables pour intégrer leur équipage. Au vu des dégâts que tu as produits vous êtes fort. »

Finissant ma phrase je croisais mes bras attendant une réponse.

Le garçon ne réagit pas lorsque Rain l’interpella et resta là, debout, immobile, le regard perdu à l’horizon. Il n’avait pas montré la moindre réaction, comme s’il n’avait pas entendu le pirate ou bien qu’il était complètement perdu dans ses pensées. Il semblait sûr de lui et de ses capacités. Après quelques secondes, il tourna lentement la tête en direction de celui qui l’avait appelé, mais sans mimer de lui porter la moindre attention. Ses lèvres remuèrent très lentement, mais aucun son n’arriva aux oreilles de Rain. Ce dernier, intrigué par le comportement de l’homme, fit un pas en avant, mais interrompit son geste en le voyant se mettre à remuer des bras avec violence.

*Mais qu’est ce qu’il fout ?*

L’ingénieur voulut faire un autre pas dans sa direction et se retrouva soudain nez à nez avec le garçon. Comment avait-il fait ça ? C’était impossible, il était à plus de dix mètres l’instant d’avant. D’ailleurs, il était toujours là-bas ! C’était carrément dément. Rain recula d’un bond, surpris par cette soudaine proximité. Leur visage était à quelques centimètres l’un de l’autre et c’était pour le moins gênant, surtout que le garçon était vraiment très séduisant avec sa mèche rebelle lui tombant sur le front. Ses vêtements n’étaient qu’un grand haut de cuir avec un ceinturon où étaient accrochés plusieurs poignards. Pas de doute, il s’agissait d’un assassin.

Mais Rain ne comprenait toujours pas comment il avait fait pour se déplacer à une telle vitesse, et pour se dédoubler ainsi. Il regarda en direction de la plage et remarqua qu’il ne s’y trouvait plus. Etrange... Peut-être avait-il mal vu. Ses yeux lui avaient peut-être joué un mauvais tour, mais il lui semblait pourtant ne pas s’être trompé. Le garçon avança son visage et ouvrit finalement la bouche pour expliquer la raison de sa présence ici et de son comportement pour le moins étrange.

-Je cherche juste des pirates convenables pour intégrer leur équipage. Au vu des dégâts que tu as produits vous êtes fort.

Bon et bien ça pour une surprise inattendue, c’était vraiment une surprise. Une candidature aussi spontanée et directe, cela suffit à déstabiliser le pirate. Il était visiblement très rapide et habitué u combat. En plus, il était vraiment mignon. Ce serait dommage de refuser.

-Et bien euh... Tu m’as l’air fort et assez doué. Je ne vois aucune raison de ne pas accepter ton intégration parmi nous. Viens, je vais te montrer où tu pourras poser tes affaires.

Rain entra dans le couloir où se trouvaient les chambres des membres de l’équipage. C’était étrange, la chambre de Swift était restée grande ouverte et celui-ci était visiblement absent. Un doute affreux envahit le charpentier. Et s’il avait été lui aussi la victime de ces chasseurs de primes ! Il s’était peut-être fait entrainer comme lui avait été victime des habitants de Whiskey Peak. Il sortit en trombe de sa chambre et retourna auprès de Gray.

-Bien, je pense que la situation est parfaite pour que tu fasses tes preuves. Notre navigateur, Swift, à visiblement été la victime de ses chasseurs de pirates. Viens, on va aller le récupérer et je pense que tes dagues ne seront pas d trop pour me venir en aide. Tu prouveras ainsi que tu veux vraiment faire partie de cet équipage.

Il fit un signe de la main au nouveau venu et descendit sur la plage. Le village était droit devant, il connaissait le chemin désormais. Le temps était peut-être compté pour le jeune Swift. Il fallait faire vite avant qu’il ne se fasse avoir dans son sommeil par cette foule. Accompagné du bretteur, il se mit à courir sur le chemin principal, suivant le sentier sur lequel il avait été emmené quelques heures auparavant.

-Au fait, tu t’appelles comment ?

La dernière chose que le jeune brun put apercevoir, fut le verre de bière qu'on lui avait servit, mais après avoir était servit, il fut assommé en toute qualité par deux hommes vêtue d'un manteau noir. Ils prirent avec eux le corps inanimée du navigateur sous le nom de Swift. Ils le transportèrent à l'autre bout du village, puis entrèrent dans une petite grotte qui se trouvait entre deux montagnes. La grotte était sombre, et il fallait marcher deux minutes pour arriver devant une porte faite de métal derrière la quel se trouvait de la lumière. L'un des deux hommes posa sa main sur la porte, et son gant brilla; puis elle s'ouvrit rapidement, montrant une petite maison. Il y avait une dizaine d'homme présent, et celui qui était apparemment le chef de cette attaque portée sur le navigateur leur ordonna de le poser sur le lit. Le chef s'approcha de lui, au cotée d'une femme et les deux ne purent en croire leur yeux. La femme commençait à pleurer, même si elle essayait de cacher ses larmes. L'homme a cotée d'elle lui frappa sur l'épaule, commençant :

« Tu ne peut pas pleurer. Il est bien notre Sasuke, mais on là lacher il y a longtemps et la marine n'accepterais pas cet enfant. Regarde le ! Il est dans un équipage de pirate ! »

Elle ne l'écoutait même pas, lui sautant dessus même si il dormait. La reste de la soirée se passa dans une autre chambre, ils laissèrent le brun tout seul. Quand il se réveilla, il aperçu une figure qui était assise un peu plus loin sur une chaise. La personne était une femme, brune, au yeux bleu ciel, qui avait des larmes sur les joues. Elle se jeta sur lui, et c'est soudainement qu'il comprit. Il se rappelait de cette figure chaleureuse, charmante. Il se détacha d'elle, un air de question. Il n'y comprenait rien, elle était censé être morte ! C'était un rêve, l'impossible, et donc il se jeta hors de son lit du cotée opposée de la femme. Il essayait de parler, mais ses lèvres tremblaient elles même de peur.

« Vous... Vo... Vous n'êtes pas ma mère ! Elle est morte il y à bien longtemps, je l'ai vue mourir ! »

Elle sourit, se levant et se rapprochant lentement de lui. Son sourire mignon au lèvres, elle lui expliqua lentement :

« Je suis bien ta mère Sasuke. Quand on à entendue parler d'un équipage arriver sur cet île, on est venue faire notre boulot et les tuer puisque nous sommes allié à la marine mais... »

Le brun ne comprenait pas, son nom était donc Sasuke Vongola ? Maintenant son surnom ne serait plus Swift, enfin si il sortait vivant. Le jeune homme ne pouvait pas croire que ses parents, des pirates qui étaient des fou et qui souhaitait tuer plein de marine par dessus tout, seraient associé avec la marine ?Sasuke frappa sa mère dans le ventre, son regard vers le sol puisqu'il était désolée de ce qu'il avait fait. Il cria soudainement, plein de rage :

« Mes parents ne se seraient jamais associé avec les marines ! Mes VRAI parents ! Vous m'avez abandonnée quand j'était petit. Ma vrai famille est morte, par les mains de la marine. Et je me suis promis de les venger, de faire souffrir la marine. »

« Sasuke... Rejoins la marine, quitte cet équipage de pirate. On fera de toi un homme fort, moi et ton père. Viens mon fils.... »

« Non ! Ma vrai famille est morte, mais j'en est une deuxième. Même si je ne les connais pas bien encore, les Saikyou Kaizoku sont des hommes fort et je les aime bien... J'aiderai Raiga à devenir le roi des pirates, pour que le drapeau soit vénérée de tous ! »

Elle sortit de la pièce rapidement. Il était enfermé dans cet grotte, comment allait t-il sortir ? Les Saikyou Kaizoku partiraient t-ils sans lui ?

Gray semblait avoir surprit son interlocuteur qui lui aussi reculait au plus vite s’éloignant du jeune pirate aux cheveux noir bleu. Il est vrai qu’on ne voyait pas ce genre de techniques tous les jours, surtout de la part de quelqu’un qui ne possédait pas un fruit du démon. Gray fut rapidement accepté, il semblait que cet équipage débutant sur GrandLine commençait à bien se remplir. Sur le navire un jeune homme aux cheveux blancs dormaient, que dire à par que le jeune musicien eu presque envie de rire. Se groupe de pirate avait l’air intéressant et plaisant, c’était sûr. Je fus présenté à ma chambre et tout ce qui allait avec, cela voulait dire que je faisais donc officiellement partie de l’équipage. J’allais devoir ramener mes affaires ici.

Alors que je croyais pouvoir me reposer, mon guide et compagnon me demanda de « l’aider ». En gros, le navigateur de l’équipage qui portait le nom de « Swift » avait disparu de la circulation. D’après mon futur partenaire, Je pouvais prouver que je voulais faire parti de l’équipage en l’aidant à trouver l’être perdu. J’étais sûr que tout comme moi l’autre pirate était sûr que les chasseurs de primes tenaient le navigateur. Et ils allaient bouger vers le bateau si l’on restait cloîtrer ici. Rapidement, on se dirigeait vers la ville prenant l’allée principale. Soudainement, hors des bâtiments, des rues, des allées, des hommes et des femmes apparaissaient, armés jusqu’aux dents. Les regardant, je voyais bien une vingtaine voir juste un peu plus, c’était un grand chiffre, mais plus on était de fou, plus on s’amusait. Le soleil se couchait finalement, la nuit tombait et la lumière des maisons et lampadaires illuminait la voie principale ou nous nous trouvions. Me tournant vers l’inconnu je répondais à sa question.

« Gray…C’est mon nom, faudra pas oublier de me donner le tien. »

Finissant ma phrase, je m’approchais des chasseurs de primes d’un pas lent. Chacun de mes pas soulevant un petit nuage poussière. Levant mon crâne, je voyais trois chasseurs pointant leurs armes sur moi. Souriant, je tentais de bouger, quand 3 balles rondes foncèrent sur moi, me transperçant. Du moins c’est ce que tout le monde pensait. Apparaissant dans une allée noire derrière un de nos pour chasseurs, en silence je sortais une dague que je plantais à travers sa gorge, plantant son corps contre le mur. Ayant finit cette besogne, je le tirait hors de l’allée, toujours sur ma dague. Quand je fus sortit, j’enlevais brutalement mon arme laissant son corps tomber au sol. Rangeant l’arme, j’applaudissais en silence, coupant la joie que des trois individus. Ils me regardaient, puis l’image qui se dissipait peu à peu ne comprenant pas ce qui se passait. Baissant le ton de ma voie, j’arrêtais d’applaudir ne bougeant plus. Je parlais sans me faire entendre.

« Accel »

Mon corps restait immobile devant eux, pendant que je bougeais. Les chasseurs de primes regardaient tous autour d’eux, sachant que quelque chose clochait. Apparaissaient entre le trio qui m’avait attaqué, je m’exprimais.

« Kamikaze Double Spin »

Mes mains aux sols et mes bras tendus, je tenais mon corps entier dans les airs. Cela montrait la puissance de mes abdominaux ainsi que de mes bras. Bien que la position était étrange, elle était normale. Sur la pointe de mes chaussures, deux lames apparaissaient sortant de mes semelles. Fines, tranchantes et coupantes. Commençant donc à tourner sur mes mains, je coupait et tranchait l’air avec une violence et agilité digne d’un félin. Deux Kamikazes, mais ceux-ci était différents des simples lames de vent. Je fis deux cercles, des lames circulaires. L’une verticale, l’autre horizontale. Celle à l’horizontale fonçait vers les chasseurs. Celui se trouvant à gauche et celui à droite eurent leurs chevilles coupées par la lame. Les cris de douleurs, ils me faisaient frissonner de plaisir. Tombant au sol, ils laissaient la lame traverser un bâtiment le coupant en deux. Celui-ci ne tombait vu que la coupure était horizontale.

Au milieu se trouvait une chasseuse. D’ailleurs, elle fut plus performante que ses deux partenaires. Sautant, elle sauva ses chevilles, et levant son fusil, elle tentait de bloquer mon Kamikaze. Bien qu’elle réussi, la puissance la projetait vers le mur. Le reste du cercle vertical, coupait le bâtiment en deux parties de plus, laissant l’habitation en quatre morceaux. Se redressant, la femme regardait devant elle. Je me tenais accroupi devant elle une expression enragée sur mon visage bien que je ne bougeais pas. Elle comprit alors que je faisais usage de ma technique, mais ce fut trop tard. Arrivant derrière elle, je poussais son crâne vers la droite avec ma main droite. Ma main gauche poussait son épaule gauche vers le bas laissant son cou exposé. Ouvrant ma bouche, mes canines presque bestiales s’enfonçaient à l’intersection de son cou et de son épaule.

Une expression étonnée apparaissait sur le visage de ma cible, ses yeux grands ouvert, se tournant lentement elle me regardait des larmes aux yeux. Je m’en voulais de faire si mal à une telle beauté, mais elle devait connaître les risques du boulot. Ignorant cela, je serais mes deux enfonçant ma denture dans ses muscles. D’un coup sec, je tirais vers l’extérieur, déchirant sa chaire et ses muscles. Un cri strident traversa l’atmosphère. Du sang giclait, agissant vite, elle posait sa main sur son cou tombant presque à genou. Se retournant vers moi, elle pleurait. Le sang couvrait ma bouche, et le sol. Elle se mit alors à courir pour se mettre à l’abri. Touchant mes lèvres, je regardais le sang avant de le lécher mon index et mon majeur. Un bon goût, elle s’occupait bien de son corps. Son cri avait fait vibrer le bâtiment. Me retournant, je voyais celui-ci glisser s’effondrant. Sur les toits, les chasseurs de primes sautaient tentant de se sauver. Sortant de la fumée, une poussière me recouvrait un peu. Sortant marchant comme un beau gosse en « Slow-motion », je souriais vers mon « partenaire » ainsi que les autres chasseurs de prime.

« Qui sont les prochains »

Bien que je tentais de me la péter, ces trois Accels m’avaient épuisé. Quelques gouttes de sueur apparaissaient sur mon visage. Ignorant le peu de fatigue, j’attendais qu’on m’attaque.

Rain s’était légèrement en retrait, afin d’observer le nouveau membre en action. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’avait pas été déçu du spectacle que le bretteur lui avait offert en abattant trois chasseurs de primes avec une brutalité plus que féroce. Ses mouvements étaient rapides et imprévisibles. Attaquant aussi bien avec les pieds qu’avec les mains, il causaient des dommages considérables à tout ce qui se trouvait à sa portée. Rain comprit qu’il avait caché des lames dans la semelle de ses bottes, qui sortaient et se rétractaient à volonté grâce à un mécanisme qui intrigua l’ingénieur. Sa vitesse était impressionnante mais ne semblait pourtant pas du à un fruit du démon. Lorsque l’on faisait attention, on pouvait le voir se déplacer, mais grâce à une technique spécifique, il laissait une image à la place qu’il occupait quelques instants auparavant. L’adversaire se focalisait alors sur cette illusion, n’imaginant pas un instant que le véritable ennemi était déjà partit. Et lorsqu’il s’en rendait compte, c’était déjà trop tard. Très intéressant....

Il disait s’appeler Gray. Ce nom n’était pas courant, il venait surement d’une île lointaine. De même que cette façon de combattre en marchant sur les mains et en faisant tournoyer ses pieds. Cela avait un petit coté exotique qui n’était pas sans manquer de charme. En revanche, la façon dont il avait mordu cette jeune femme jusqu’au sang, comme l’aurait fait un chien enragé, était vraiment repoussante. C’était bestial !

*Quel dommage qu’un si beau garçon s’abaisse à un comportement aussi primitif.*

Gray avait même réussi à trancher un bâtiment e deux en lançant des lames d’air comprimés grâce à l’extraordinaire vitesse dont il faisait preuve, combinée à sa force naturelle. En revanche, il manqua de peu de toucher Rain qui fut obligé de se baisser pour ne pas se faire décapiter. Serait-il d’un tempérament Berserk ? Cela ne l’étonnerait pas étant donné la folie qui semblait avoir pris possession de lui, il ne ressemblait plus du tout au garçon calme et mystérieux qui se tenait devant lui il y a quelques minutes de ça.

Le pirate décida alors qu’il était temps pour lui de faire sa part du marché et s’avança vers la troupe de sept chasseurs qui tentaient de s’attaquer à Gray. Rain serra les mains et les plaqua au sol. Le sol se déforma lentement, se découpant petit à petit de la surface. Rain se releva, armé d’un long katana et d’un bouclier de pierre. Pas très performant, mais pour le moment, il ne pouvait pas faire mieux. Rain fonça alors sur le groupe. Le premier ennemi tomba au sol sous le violent coup d’épaule qui lui fut infligé tandis que le deuxième eut le malheur de croiser la lame. Bien qu’elle soit en pierre, elle était relativement tranchante, mais surtout très pointue. Le bouclier fut très pratique pour parer les balles des fusils des adversaires. La pierre était décidément très résistante, mais finit par se fissurer au bout de la quatrième salve de tirs.

Le charpentier fut vite fatigué de porter cette masse de pierre et la lança sur les chasseurs dont deux furent écrasés par la masse. Rain en profita pour les attraper. La terre du sol s’éleva et se referma sur leur corps pour les immobiliser. Déstabilisé, les quatre autres décidèrent de foncer d’un seul coup en tirant à tout va. C’était une bonne stratégie, un par un, ils n’avaient aucune chance, mais peut-être qu’en attaquant tous en même temps, ils pourraient. Mais l’écart de puissance était bien trop grand.

-Bougyo !

Rain leva le bras et un mur de terre s’éleva devant lui, le protégeant de tout dommage. Lorsqu’il rebaissa le bras, la masse de terre suivit le mouvement et s’écrasa en avant. Deux hommes furent écrasés sur le coup et ne se relevèrent jamais. Les autres eurent le temps de faire un pas en arrière. Mais pendant ce temps, Rain avait fait le tour et les attrapa par derrière, coinçant leur tête sous ses bras. La force du pirate suffit à maintenir les deux chasseurs immobilisés. Sautant en arrière, il se laissa tomber sur le dos, les cranes des deux hommes frappant le sol avec force. C’était une figure de catch très efficace qu’il avait appris à force de regarder son capitaine combattre. Une giclé de sang lui arriva en pleine figure mais ne touche fort heureusement pas sa nouvelle chemise. Il ne l’aurait pas supporté. Il se releva alors et avança vers Gray qui avait terminé de s’occuper de ses ennemis.

-Tu te débrouilles bien, mon mignon, mais essaye de te maitriser, tu as failli me toucher. Moi c’est Rain. Maintenant que les présentations sont finies, hâtons nous, Swift a besoin de nous.

Rain s’approcha des deux hommes qu’il avait immobilisé et serra un petit peu l’étreinte, leur arrachant à chacun un petit cri de douleur.

-Où est Swift ?
-Espece de malade, je ne sais même pas qui c’est !

Rain serra encore un peu plus et le gifla.

-Le navigateur de mon équipage ! Où l’avez-vous emmené ?!
-Ha lui ! Tu veux surement parler de Sasuke. Plutôt mourir que de te dire où il est. Mes maîtres m’ont ordonné de le garder parmi nous.
-Ainsi soit-il.

Rain serra le poing et toute la partie basse de son corps fut broyée. La terre qui le recouvrait se teinta de rouge et du sang se mit à couler de sa bouche tandis que ses yeux perdaient toute trace de vitalité. Il se dirigea alors vers le deuxième chasseur qui était terrorisé à la vue de ce spectacle. Le pirate n’eut même pas besoin de lui poser la question que celui-ci l’informa que Swift, alias Sasuke, était retenu dans la grotte qui se trouvait juste derrière la mairie.

Rain déposa un baiser sur le front du chasseur en le remerciant et s’en alla sans pour autant le libérer. Si l’information était fausse, il reviendrait pour le questionner à nouveau. Il fit un signe de main à Gray pour qu’il le suive et s’enfonça dans la grande ville à la recherche de la mairie. Ils n’eurent pas à chercher bien longtemps. La mairie était le grand bâtiment central surmonté d’un grand cloché sur lequel était fixée une grande horloge aux aiguilles d’or. Ils firent le tour de l’édifice pour découvrir, en effet, une petite grotte bien camouflée. Jamais Rain ne l’aurait remarqué s’il ne s’y attendait pas.

-Il semblerait qu’il ait dit vrai. Allons-y Gray, Swift pourra peut-être expliquer tout cela.

Sasuke cherchait une sortie, mais il était bêtement au fond de la grotte, et donc la seul sortie était la porte qui menait vers le salon ou tout les membres de cette organisation qui s'alliait en quelque sorte à la marine traînait. Le jeune homme frapper la porte, mais les seuls bruit qu'il entendait était les hommes qui rigolaient. Pendent un moment, il entendit même son père. Il serra les poings, les dents et recula une larme (presque) au yeux. Il y avait dix ans, l'équipage fut sa famille mais juste pour ne pas mourir ils sacrifièrent leur vie de pirate pour celle de de chasseur de primes. Cela dégoûtait le Vongola qui allait sortir de cette pièce et leur coller une bonne raclée. Le jeune home ferma les yeux, fixant la porte puis fit un jeste avec son bras pour lancer un lion de sang sur son adversaire, mais rien n'apparut. Il savait se qui se passait, le vendeur de boisson l'avait empoisonné et il avait perdu toutes ces forces. Il le sentait, ses pas étaient perdu dans l'espace et ses pensées l'étaient aussi ! Comment allait t-il sortir d'ici ? Il n'allait quand même pas rester coincée ici toute sa vie... Il voulait devenir un homme fort, et pour cela il devait suivre Raiga. En plus, il avait un combat à finir avec le capitaine, il il comptait bien gagner ! Il regarda la porte, qui créa un bruit étrange et soudainement une ombre familière accompagné d'une douce odeur entra dans la pièce. C'était bien la mère du petit Sasuke qui rouspéta, ne l'écoutant pas. Soudainement, elle cria :

« Je n'avais jamais envie de faire ceci ! J'avais toujours envie de naviguer les océans mais tout sa fut décidé sous l'accord de tout le monde, sauf moi.... » Expliqua t-elle les larmes qui coulaient de ses yeux.

Le jeune homme la regarda, puis s'approcha d'elle comme pour lui donner un coup fatale mais enfaîte il passa ses bras autour d'elle, et la pris rapidement pour se jeter sur le cotée. Les autres avaient dut l'entendre et il devait se passer quelque chose, une rapide explosion créa un trou et donc il pouvait s'enfuir, mais quelqu'un entrât.

Whiskey Peak, nous voilà!! [Terminé] Ibiki

C'était le père du jeune homme, lui même le sentait. Mais l'homme qui était avant un gentleman et combattant parfait, ressemblait à la mort en personne. Le jeune Vongola croyait en sa mère, et donc son père était donc un homme à tuer. Si il voulait tuer la mère, il devait sûrement y avoir quelque chose qu'il ne voulait pas que Sasuke sache. Il posa sa mère au sol, et du sang gicla de nul part. La tête de la jeune femme fut transpercer par une dague, et le jeune navigateur ne vit rien venir. Sa mère était morte, sa tête transpercé par une dague. C'était la dague de son père, elle était censé être légendaire. Il prit la dague, fou de rage les yeux tournant vers le rouge. Il se jeta sur l'homme habillé de noir tentant de lui transpercer le corps mais il rata tout ses coups qui furent esquivé à chaque fois. Ses yeux rouge, des yeux ressemblant à ceux d'un démon était terrifiant. Il lâcha la dague, puis dégaina son Katana qu'il maniait beaucoup mieux et ses coups étaient plus efficace. Son père, enfin maintenant l'homme cherchait a parer les coups.

* Ploup *

Ce fut le bruit qui raisonna dans la pièce. Le Katana de Sasuke avait transpercé l'homme au niveau de son corps, mais il ne montrait aucune réaction. Il tomba au sol, et le jeune homme se pensait vainqueur mais soudainement il se prit un coup dans le dos, c'était son ancien père. Du sang sortit de son dos alors qu'il tombait lentement au sol, son visage au cotée de celui de sa mère. Il n'arrivait pas a bouger, son corps étaient paralysé.

« Sasuke... Tu est devenue fort, mais ta vie s'arrête ici! »

Après cela il retira l'arme, causant encore plus de douleur au jeune homme. Le sang, qui était son ami, sortait tout autour de lui. Il sombra dans le noir.

HRPG : Prochain poste suite, vient tout de suite !