Un homme et son fruit (pv)

Le soleil était haut dans le ciel et une douce brise soufflait sur l’océan. L’astre solaire inondait l’océan de lumière et de chaleur, tandis que le ciel était vide de nuage. Aujourd’hui, la mer de Grand Line était tranquille, cependant tout les navigateurs expérimentés restaient sur leur garde, sachant pertinemment que cette mer était très instable et que relâché son attention pouvait être fatal. Sur la mer, des navires de toute sorte partaient d’une île en se dirigeant vers une autre île. Il y avait des pirates, des chasseurs de prime, des révolutionnaires et finalement, il y avait des navires de la marine, les représentants de l’ordre. Cependant, cela n’avait guère d’importance pour certains. Sur une petite île de Grande Line, quelque chose d’intéressant avait lieu. C’était dans la seule ville de l’île, à l’intérieur de la taverne. Un homme aux longs cheveux blonds était en train de boire un coup, en tenant d’une main son verre et de l’autre un sabre dont la lame était noire et mauve. Il tenait le sabre devant un homme qui observait l’arme avec une grande curiosité. Après tout ce n’est pas tous les jours que l’on pouvait contempler l’un des sabres appartenant à la catégorie des sabres d’exception. En fait, le blondinet tenait dans sa main l’un des 21 grandes lames, le shusui, un sabre redoutable qui selon, certaines légendes, aurait coupé un dragon en deux. Le sabreur fini son verre en une seule gorgée et se tourna vers l’homme, tout en mâchonnant le cure-dent qui ne quittait jamais sa bouche peu importe ce qu’il faisait.

-Et puis à ce moment-là, j’ai foncé sur mon adversaire et je lui ai coupé le bras gauche. Il a lâché son sabre et il m’a souris. Il m’a dit tout simplement : Tu es désormais le maitre du Shusui, prend soin de ce sabre. Puis, il s’est écroulé et il est mort en se vidant de son sang. Finalement, j’ai pris le sabre et je suis partit et depuis, le shusui ne me quitte jamais et je l’entretiens régulièrement, afin qu’il reste toujours aussi efficace.

-C’était très intéressant Mifune, cependant…

-Cependant, quoi?

-Je ne t’avais pas demandé comment tu as eu ce sabre, mon garçon, ce que je t’avais demandé c’est quel genre de fruit possèdes-tu et d’où vient-il? Je t’ai vu asperger tes adversaires de cette étrange mélasse mauve et qu’ils en sont morts en quelques minutes. Alors qu’est-ce que c’était?

-Quand j’étais petit, j’ai mangé le Doku Doku no mie, le fruit du poison si tu préfères. Il s’agit d’un paramédica. C’est sur mon île natale que je l’ai obtenue.

-Et comment?

-Autant tout raconter depuis le début alors. Mais avant, on reprend à boire.

Le sabreur commanda encore de l’alcool. Tandis que le barman préparait les verres, Mifune regarda sa main, alors que des souvenirs emplissaient son esprit.


Flashback


Le soleil était haut dans le ciel et réchauffait la petite île du Nouveau Monde, l’île Mori. Vue de la mer, cette île ressemblait à une gigantesque forêt, tout simplement parce que c’était le cas. En effet, l’île était recouverte d’arbre et de diverses autres plantes. Les habitants de l’île vivaient en harmonie avec leur île et tout ce qui y vivait. Leurs habitations étaient perchés haut dans les arbres, épousant la forme de chaque arbre, ainsi aucun soutient n’était directement enfoncé dans la végétation. Les habitants vaquaient à leur occupation en profitant des biens-faits de l’île. Au sol, des enfants jouaient un peu partout. À l’écart, un petit groupe d’enfants étaient en train de jouer au ballon. Le ballon voletait dans tous les sens lorsqu’un coup de tête l’envoya un peu plus loin dans la forêt. Un petit garçon blond se dépêcha d’aller chercher la balle. Il la retrouva rapidement, au pied d’un grand cerf. L’animal regarda le gamin arriver sans attaquer ni s’enfuir. Sur cette île, les animaux ne craignaient pas les hommes, ces derniers ne s’en prenaient jamais aux animaux, au contraire, ils les aidaient quand ils étaient blessé. Le garçon reprit le ballon et retourna jouer avec ses amis. Il lança le ballon et la partie reprit. Cependant, alors qu’il jouait depuis quelques minutes, la balle voltigea encore dans les airs, avant d’être frappé d’un coup de bois par le cerf de tout à l’heure. Les gamins regardèrent le blondinet qui avait été chercher le ballon, il y a quelques instants.

-Mifune est-ce que c’est toi qui a ramené ce cerf ici?

-Il m’a peut-être suivit.

-Il faut l’emmener plus loin, sinon on ne pourra plus jouer.

Le blondinet fouilla dans ses poches et fit sortir une poignée de carotte. Il les mit sous le nez du cerf et lorsqu’il attira son attention, il put l’entraîner plus loin. Mifune laissa ensuite les carottes sur le sol et retourna jouer avec ses amis. Les gamins jouèrent pendant quelques heures, avant de devoir rentrer chez eux. Lorsque ce fut l’heure, Mifune et ses amis commencèrent tous à escalader un arbre à proximité. Sur cette île, on apprenait à grimper avant même de savoir marcher, car c’était essentiel. Le jeune garçon réussi rapidement à rejoindre l’une des diverses passerelles composants les divers liens reliant les bâtiments du village. Le garçon passa de passerelles en passerelles et de bâtiments en bâtiments avant de finalement rejoindre sa maison. Il ouvrit la porte et entra. Le blondinet eu à peine le temps de faire quelques pas qu’une forme surgit du noir et lui sauta sur le dos. Il s’agissait de la jeune sœur de Mifune, Angela, elle adorait sauter sur le dos de son grand-frère. La jeune fille commença à parler à son frère, à toute vitesse, si bien qu’il était impossible de comprendre ce qu’elle pouvait bien être en train de dire.

-Calme toi Angela, je ne comprends pas ce que tu dis.

-Tu aurais pu m’emmener avec toi, j’aurais voulu aller jouer avec toi et les autres au ballon.

-Je t’avais demandé ce matin si tu voulais venir, mais tu m’avais dit que tu voulais rester avec papy pour faire des gâteaux. Je t’ai laissé le choix, alors ne vient pas te plaindre.

-C’est pas juste.

-Bien sûr.

Puis, la jeune fille descendit du dos de son frère et alla bouder dans un coin. Avant que le garçon ne puisse aller lui parler, un vieil homme les rejoignit dans la pièce. Il s’agissait de Spaldatil, le grand-père des deux enfants.

-Ce n’est pas le temps de vous disputer tout les deux, c’est l’heure de manger. J’ai préparé ton repas préféré mon petit, soupe de palourde aux herbes.

-Hourra.

La famille se mit à table et chacun commença à manger avec appétit. Mifune savourait tranquillement la soupe, avec un peu de pain. Après avoir fini la soupe, Spaldatil regarda son petit-fils.

-Tu n’as pas oublié j’espère, c’est aujourd’hui le jour sacré. Alors que comptes-tu faire?

-Je vais y aller.

-Alors sois bien prudent.

-Non grand-frère, n’y va pas, c’est trop dangereux, beaucoup sont morts en essayant. Je ne veux pas te perdre toi aussi.

-Ne t’en fait pas Angela, je te promets que lorsque cela deviendra trop dangereux, je sortirai. Sinon, je promets de sortir avant le prochain rituel.

-Si tu ne tiens pas parole, peu importe que se soit ici ou dans le royaume des dieux, je te retrouverai.

-Est-ce une menace?

-Un avertissement.

Les deux hommes de la maison se mirent à rire. Puis, le reste du repas ce passa sans que quiconque ne prononcent un mot. La petite famille vaqua ensuite à ses occupations. Tandis que sa sœur harcelait son grand-père pour que ce dernier lui fasse des biscuits, Mifune sortit. Il sortit d’une poche un simple couteau et alla fouiller dans les objets accrochés autour de la demeure. Il attrapa son arme, un simple bout de bois aiguisé afin d’en faire une lance. Le blondinet commença à tailler d’avantage le bout, il en aurait besoin. Alors qu’il terminait, le son d’un cor se fit entendre à travers le village. C’était l’heure. Tandis qu’un second coup de cor se faisait entendre, Mifune commença la descente, afin de rallier le sol. Au-dessus de lui, Angela et Spaldatil faisaient de même. Une fois arrivée au sol, le garçon attendit sa famille et ensemble, ils se mêlèrent à d’autre famille ayant également quitté leur demeure. Le groupe d’individu marcha pendant un très long moment, avant d’arriver devant une grande structure en pierre, un temple qui semblait en ruine. Un grand arbre semblait avoir élu domicile à l’intérieur du temple, avant de l’avoir transpercé au niveau du toit. Plus de deux cents habitants étaient déjà rassembler devant le temple, à une trentaine de mètre. Un homme portant un masque représentant un aigle se tenait à quelques mètres du temple et chantait dans une langue ancienne, une langue uniquement parlé sur l’île. Le tout était une prière aux dieux protégeant cette île. L’homme continua son chant. Puis, il se figea et leva la main en direction de la foule. Aussitôt, Mifune s’avança, comme bien d’autre enfant. Des femmes s’avancèrent et commencèrent à appliquer de la peinture sur le visage de tous les enfants ayant approché. Certains eurent droit à un demi-cercle noir sur la moitié du visage, les autres eurent droit à un demi-cercle gris, sur la moitié du visage. Mifune pour sa part avait un demi-cercle gris sur le côté gauche du visage. Lorsque tout les enfants furent peinturé, les femmes se retirèrent et l’homme masqué s’avança vers les enfants et il commença à parler fortement pour que tous l’entende.

-VOUS! Enfant nés un jour de pleine lune ou de nouvelle lune, représenté respectivement par le gris céleste et le noir mystique. Vous enfants choisi par les dieux. Aujourd’hui est le jour sacré, le jour de la demi-lune du grand dieu, des forêts, Toukmato. Comme vous le savez, à chaque deux mois, lors d’une nuit de demi-lune, le temple des dieux sera ouvert. C’est à l’endroit même où le temple se tient que les dieux nous ont donné naissance, avant d’y ériger eux-mêmes cet édifice sacré. Ils l’ont créé pour que nous puissions être témoins de leur grandeur et de leur bonté. Finalement, quand notre peuple n’a plus eu besoin de ce temple pour survivre, les dieux y ont planté l’arbre sacré et ont transformés le temple en prison pour enfermer les horreurs qui furent créé par le dieu malveillant dont le nom ne doit plus jamais être prononcé. Finalement, ils ont caché dans ce temple un cadeau. Un cadeau pour démontrer leur amour et pour récompenser celui qui osera et réussira à vaincre la perfidie du dieu maudit. Un cadeau qui fera de son détenteur un demi-dieu, un protecteur. Vous, enfants désigné par les dieux comme des détenteurs possible de leur cadeau, de part votre naissance. Vous pourrez entrer dans le temple et prouver votre valeur. Comme le veux la tradition, tout enfant désigné par les dieux et ayant entre 10 ans et 18 ans à le droit de participer à l’épreuve divine. Cependant, les dieux n’ont pas fait de ce rituel une obligation, ni d’y participer, ni d’aller jusqu’au bout. Lorsque les portes s’ouvriront, ceux qui voudront effectuer le parcours divin devront entrer dans le temps. Surtout n’oublié par que lorsque trois nuits se seront succéder, les portes du temple se refermeront et que vous serez piégé dans la prison divine jusqu’à votre mort ou bien jusqu’à la prochaine cérémonie. Et comme le veux la tradition, vous ne pourrez posséder qu’un bâton en tant qu’arme, tout autre arme serait une offense envers les dieux.

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